Spasticité et traitement
Exagération du réflexe musculo-tendineux, la spasticité apparaît lors d’un étirement rapide d’un muscle, ou groupe de muscles, qui entraîne sa contraction réflexe, qui dure un certain temps. Elle consiste en un déficit entre une contraction réflexe d’un ensemble agoniste-antagoniste.
Les causes de la spasticité
AVC ou accident vasculaire cérébral
L’accident vasculaire cérébral (AVC) en est la première cause. Il est dû à l’obstruction, on parle d’AVC ischémique, ou à la rupture d’une artère qui irrigue les cellules cérébrales, dans un AVC hémorragique.
La conséquence est qu’une partie du cerveau n’est plus irriguée et se nécrose. Un hématome peut se former et augmenter les territoires concernés en entraînant des dégâts encore plus importants. De nombreux symptômes apparaissent en fonction de la taille de la lésion et de sa localisation. 75% des victimes d’AVC conservent un handicap. La spasticité touche environ 40% des patients.
Traumatisme crânien
Un traumatisme crânien peut avoir de multiples causes : chute, accident de voiture, coup sur la tête, whiplash… Des lésions cérébrales suite au traumatisme peuvent créer une spasticité. Des atteintes accidentelles de la moelle épinière sont également dans certains cas à l’origine d’un phénomène spastique : paraplégie et tétraplégie.
Sclérose en plaques (SEP)
La spasticité peut également survenir en cas de sclérose en plaque (SEP). Les symptômes de cette maladie auto-immune se retrouvent dans un déficit musculaire et sensitif. 50 % présente une spasticité modérée et 30 % une spasticité plus sévère.
Atteintes du cerveau ou de la moelle épinière
Toutes les pathologies qui portent atteinte à l’intégrité du cerveau ou de la moelle épinière peuvent provoquer une spasticité : tumeurs au cerveau, infections graves de la moelle épinière, certaines maladies génétiques et des traumatismes rachidiens.
Conséquences :
Rétraction des muscles et enraidissement articulaire
La spasticité peut rapidement provoquer une rétraction musculaire. Le muscle spastique est contracté en permanence et n’est plus étiré. Avec le temps, les fibres musculaires se raccourcissent et le muscle se rétracte.
Motricité
En l’absence de rétractions musculaires, il est toujours possible de ramener le membre dans une position normale en tirant sur celui-ci. Par contre, lorsque ces rétractions apparaissent, le muscle devenu plus court ne peut plus s’étendre. Ce qui limite le mouvement.
D’autre part, un mouvement brusque renforce la spasticité, en rééducation, le personnel soignant utilise des techniques d’étirement douces et lentes pour prévenir cette pathologie.
Enraidissement articulaire
Un enraidissement articulaire s’installe lorsque le membre est immobilisé par les rétractions musculaires. L’articulation peut en effet s’ankyloser en l’absence de sollicitation et le membre spastique devient alors figé dans une position anormale. La pose d’attelles, dites de posture, peut être envisagée.
Les rétractions musculaires accompagnées d’enraidissements articulaires ne concernent qu’une minorité de patients spastiques sévères. La spasticité modérée se manifeste par une augmentation du tonus, une fatigabilité musculaire sans rétraction ou fixation articulaire.
Traitement Magnomega-thérapie®
Traitement global de la cause
D’origine centrale par atteinte au niveau cérébral ou d’origine périphérique par atteinte de la moelle épinière ou des axones, la spasticité entraîne systématiquement un déséquilibre dans la gestion cérébrale de l’activité musculaire et tendineuse, soit directement soit indirectement par les propriocepteurs.
- Relaxation : en mode Alpha une relaxation longue de 20 minutes est recommandée chez tous les sujets
- Chaines musculaires : une approche thérapeutique avec des manœuvres lentes et douces de type Bobath sous champs magnétiques bio-pulsés permet un meilleur résultat
- Cicatrice : dans les cas de lésions traumatiques ou AVC, l’action combinée d’une « cicatrisation » améliore le terrain et diminue les conséquences spastiques.
Mouvement d’adduction lente sous Magnomega® dans une spasticité suite à un traumatisme crânien.
C’est un travail de longue haleine qui doit être conduit dans le cadre d’un suivi médical et de rééducation spécifique.